Vendredi 9 Aout Macinaggio- Cannes 119 milles
Ce jour 8 heures, Marie Galante lève l’ancre pour rallier Porquerolles avant midi et ensuite faire route vers Les Embiez et Port Camargue avant le coup de tabac annoncé pour dimanche soir.
Aller Hop lève son ancre 1 heure plus tard. Direction Cannes où on déposera nos équipiers d’une semaine. Sortie de la baie de Macinaggio nous traversons des bancs de méduses qui se dirigent vers la plage poussées par le vent et le courant. Jusqu’à présent pas de problèmes majeur sur le voilier. Mais ce matin-là, au moment de vider la cuve à eaux noires, pas de vidange…… Après vérification de la vanne, il s’avère que le tube de vidange est bouché. Donc il a fallu vider une partie de la cuve, à la pompe à main, par le bouchon de vidange. Ceci fait, impossible d’ouvrir la trappe de visite. Confectionner un outil avec une planche en bois pour avoir un bras de levier important et ouvrir cette pu…. de trappe. Vidange ensuite à la main avec un fond de bouteille plastique. Je ne parle pas de l’odeur. 3 heures après le début de dépannage, je retire une sorte de mouchoir roulé, qui doit être là depuis avant l’achat du voilier. Une fois retiré, le fond s’écoule. VICTOIRE…..Mais, j’ai voulu bien faire et retirer ce qui trainait dans le fond. Je retire des plaques de calcaire et c’est l’erreur, des morceaux passent par l’évacuation et c’est bouché de nouveau. Nous essayons du vinaigre blanc chauffé, un bout de fil de fer. Rien n’y fait. Je laisse tomber. Nous utiliserons le seau comme avant le modernisme.
La route continue, et nous croisons des dauphins qui ne trainent pas trop devant l’étrave.
Le couché de soleil sur la Méditerranée toujours aussi magique mais voilé. La nuit tombe et la lune nous éclaire. Les quarts se succèdent. Les 6 dernières heures se font à la voile avec un vent de 10 nœuds qui nous pousse entre 4.5 et 5.5 nœuds. Les iles des Lerins apparaissent et nous décidons de mouillons quelques minutes pour prendre un bain qui nous réveille totalement. Nous déposons Bénédicte et Pascal au quai d’accueil de la capitainerie. Nous conserverons un excellent souvenir de ces équipiers qui ont été au top pour la vie à bord.
Nous voulions mouiller en face de Cannes en attendant d’avoir une place de port, mais des essais de sono sur la plage nous refroidissent et c’est à Mandelieu- La Napoule que nous avons une place immédiatement et que nous nous rendons. Le port et calme et le personnel avenant. 50.80 € pour la nuit nous sommes loin des tarifs italiens.
L’après-midi je pars à la chasse au magasin de bricolage et Nancy s’occupe du linge à laver dans une laverie automatique. C’est dans un Castorama que je trouve un petit furet. Je l’essai dès que j’arrive en le passant par l’extérieur, donc dans l’eau. Après quelques tentatives, le furet fait son chemin et une soupe sort du passe coque. C’est gagné, les toilettes sont à nouveau opérationnelles.